Essoufflée et blessée[Libre]

Essoufflée et blessée
ou, il y a mieux comme rencontre que d'être nue, pleine de sang, ruisselante et dans la campagne pommée.

Je cours, je cours. Encore et encore, sans m'arrêter. Je ne sais même pas où je vais. Mais je m'en fiche, je veux partir loin, encore plus loin. Toujours plus loin. Comme j'aimerais être dans a chambre à écouter Sakura d'Ikimono Gakari en chantant en même temps que Kiyoe, la chanteuse "Sakura,hima hima..." ou encore devant la télé à regarder une sempiternelle rediffusion de Bones ou Les experts. Au lieux de cela, je cours en pleine campagne, loin de la maison je croit. Cela fait des heures que je cours et je dois être sortie de la ville depuis un bon quart d'heure. Un brève regard alentour et je devinai plus que je ne voyait la campagne. J'avais été seule. J'avais été bien. Mais ça n'avait pas duré ! Non, mon père m'a fait un coup bas, un effroyable et épouvantable coup bas. Il m'avait laisser penser qu'il m'abandonner et que je pouvais disposée de la maison librement. Il en allait autrement... Aujourd'hui, ils étaient venus. Les acheteurs. Ce qui avaient sceller mon sort. Ceux à cause de qui mon passé ressurgissait. Un coup et son enfant dont le père s'occupait plus que tout. Et la fillette blonde qui me ressemblait. Où du moins, ressemblait à ma moi petite. Je n'avais résister, je leur avait claquer la porte au nez. Mais ils avaient de nouveaux sonner pour visiter la maison. Alors, au comble de la colère et de l'hystérie, j'avais accepter, ne laissant rien paraitre. J'avais fait visiter. La maison leur avait plus. Et IL avait poser la question. Où était mes parents. Je l'avais frappé. Je n'avais pas pu me retenir. Il m'avait sauter dessus. Je m'étais transformée. Alors je fuyais vers la campagne déserte. J'étais désormais totalement nue mais il n'y avait personne pour me voir, j'étais juste entourée d'arbres.

"Promenons-nous dans les bois..."

J'étais de plus en plus essoufflée. J'avais le souffle court et je saigner. Être nue pour franchir des barbelés ne m'avais pas aidé. Alors j'étais blessée tout simplement. J'avançais vers la rivière. Je plongeais dedans afin de désinfecter mes blessures. Mais le courant m'emporta. J'étais à bout. Je ne pouvais rien faire pour remonter le courant malgré mes efforts désespérés pour nager en contre sens. Mais le courants était fort. Et moi totalement HS. J'avais mal, terriblement mal. De ces souffrances criardes et aiguës dont l'on voudrait volontiers se passer. Je m'accrochais à une branche, désespérée. Et je tenais bon. Je remontais lentement. Très lentement. Trop lentement. Mais je réussi à m'extirper de là. Je ne sais pas encore comment mais je m'en fiche un peu il faut dire. J'avais réussi point. Mais j'étais mollement étalée sur le sol, vidée de mes forces. Je n'avais pas manger ni ce matin ni ce midi. J'avais faim, mon corps voulait des vitamines. Et rien d'autre. Je n'avais pas soif, j'avais suffisamment bu la tasse dans la rivière pour ça. Remarque, si les options sommeil et guérison était offerts avec la nourriture, je voulais bien le forfait complet ! Parce que là, j'étais affamée, exténuée, blessée.... Et tout les autres truc en ée qu'on aimerait mieux ne pas avoir. Je saignai encore malgré mon bain forcée. Mes longs cheveux blonds pendant mollement et commençaient à se colorer de rouge à cause de mon sang d'ailleurs... Hum, raffiné. Je tentais de me relevai mais ne le pouvait. La seule chose qu'il me restait était de ramper, se que je fis. Je me trainait jusqu'à un arbre. Là, je m'allongeais, le dos à moiter posé sur le tronc qui me servait aussi d'appui-tête. J'avais envie d'exprimer ma souffrance, ma tristesse, ma heine et toutes ces autres horribles émotions. Je hurlais.

[HJ : Cours mais je manquai d'inspiration...]

Cela fait du bien de partir un peu de la ville, prendre un grand bol d'air frais, Celui de la campagne !
Il y a beaucoup trop des hurlement pour être en pleine campagne !
*Je suivi ce bruit et je trouva une belle jeune fille, nue , blessés : Elle ne devait ne pas être bien du tout, Je couru vers elle pour l'aider ! Heureusement j'avais mon petit sac qui contient un gouter et un gilet!*
Sa-Sa va ?Tiens prend cette barre chocolatée et ce gilet, je pense que sa ira mieux, viens désinfecter les blessures avec moi près de la rivière Lui dis-je d'un ton affirmé.
Elle est si étrange,Il faut absolument que je l'aide !
Que, que t'ai-t-il arrivé ? Tu es blessée ,fatiguée ,on dirait que tu as foncer dans des ronces et que tu as fa hie te noyer ! Tu est tremper !
J'aimerais tant l'aidée plus que sa mais je n'est pas les moyens ! il faut trouver du secours! et vite !
Ton nom ??Moi c'est Amu,Amu Hinamori Wink

J'entends... Oui, j'entends des pas. Au loin, si loin. Mais il y avait quelqu'un. Les bruits semblent se rapprocher. Non, ils s'éloignent.... Impossible de dire, je me sens minutes après minutes sombrer dans l'inconscience. J'allais m'évanouir si je restais là toute seule. Mais j'avais si mal. Tellement mal. Mais pas seulement d'une douleur physique. En fait, là, dans les minutes qui suivaient, j'avais quatre sortes de douleurs. Tout d'abord, les blessures physiques qui n'étaient qu'un minime ensemble de blessures sur ma surface corporelle nue. Puis mal au ventre, je n'avais pas manger depuis un petit moment. Ensuite, ma peur. Oui, j'étais effrayée, je ne peux le démentir. Et cette peur faisait effroyablement mal. Et enfin, mal à mon cœur. Mal à mon cerveau. Mal à mon âme. Mal de mon petit être souillé et abandonné, si transparent aux yeux de tous. Soudain, je ré-entends les pas. Ils sont encore loin. Et je sombre encore, je ne distingue que du flou partout, je ne vois pas les détails. Je ferme les yeux. C'est la fin, je le sens. Mon ventre gronde. Une dernière fois pensais-je. On me retrouverai plus tard et ne n'occuperais pas de comment je serais morte. Je serais oubliée. Ce sera EXIT Sayumi Minagawa, collégienne, maudite du papillon. Petit être fragile, petit être translucide. Alors j'entame un peu, d'une petite voix, plus un souffle qu'un murmure, se que je pense être mes dernière paroles, tandis qu'en écho résonne les pas. Une chanson.

"Au village, sans prétention, j'ai mauvaise réputation... Que je me démène ou que je reste coi,je passe pour un je-ne-sais-quoi... Je ne fait pourtant de tort à personne en suivant mon chemin de petit bonhomme..."

Je ne peux continuer, ma voix se meurt. Je ne peux plus rien dire, c'est que ça approche. C'est ma fin.

*Pourquoi... Pourquoi est-ce si douloureux... ? ..." pensais-je aussitôt.

Puis, je l'entend. La voix. Celle qui me fit garder connaissance.

"Ça... Ça va ?Tiens prend cette barre chocolatée et ce gilet, je pense que sa ira mieux. Viens désinfecter les blessures avec moi près de la rivière."me dit-elle.

C'est la voix d'une fille, plus âgée que moi cela ne fait pas de doute. J'ouvre les yeux. Je distingue l'essentiel. Elle est plutôt petite. Ses cheveux ont une étrange couleur rose assez inhabituelle. Une teinture peut-être ? Et ses yeux sont grand, d'un marron très clair, presque orange.

"Pas... force... aller...rivière..." parvins-je à répondre piteusement.

Je prend se qu'on me tant. J'enfile le gilet. Celui-ci est assez long car, malgré que la jeune fille soit légèrement petite pour l'âge que je lui donne -sois vers 18-19 ans- elle est tout de même plus grande que moi qui suit vraiment petite. Aussi, le vêtement m'arrive plus bas qu'aux genoux, se qui me convient parfaitement. J'ai moins froid, enfin. Mais la douleur ne passe pas. Je va penser cette fille de moi ? Elle m'avait trouvée nue, blessée et dans un bien piteux état. J'avalai goulument la barre de céréales que la rose me tendait.

"Que, que t'ai-t-il arrivé ? Tu es blessée ,fatiguée ,on dirait que tu as foncer dans des ronces et que tu as faillie te noyer ! Tu est tremper !"

Oh, eh bien, mon père est parti de la maison et compte la vendre sans me le dire, comme je suis rentrée en contact avec un homme, je me suis transformée en papillon dont je suis maudite depuis ma naissance. J'ai volé jusqu'à la campagne où je me suis retrouvée totalement nue puis j'ai du passer dans un champs et pour se faire j'ai du escalader une barrière de barbelés à cause desquels je suis blessée. Puis, je suis allée dans la forêt, tu sais le truc avec des ronces et pleins de branches ? Ensuite en voulant désinfecter mes blessures j'avais était emportée par le courant trop fort contre les maigres forces qu'il me restait. Ah et j'ai failli crever une bonne dizaine de fois depuis mon départ de la maison. Mais sinon, il ne m'est rien arrivé pourquoi ? Voilà se que j'avais envie de lui répondre de façon assez cinglante. Mais c'était méchant. Et un peu long, je n'étais pas très sure d'avoir assez de force pour tout débiter. Et surtout pour me faire comprendre de l'autre fille.

"Je suis tellement transparente..." dis-je simplement.

C'était une constatation ne répondant pas du tout à la question. En fait, je m'adressais plus à moi-même qu'à mon interrogatrice... Enfin, si ce mot existe. J'avais néanmoins réussi à faire une phrases complète. Bien, la barre de céréale avait eu un peu d'effet apparemment...

"Ton nom ??Moi c'est Amu,Amu Hinamori." entendis-je la jeune fille me demander, me sortant de mes pensées.

Hinamori... Je n'avais jamais entendu parler de ce prénom là. En même temps, je n'étais qu'en première année de lycée, je ne connaissait pas tout le monde encore.

"Mina...gawa... Sayumi..."

Je voyais dans le regard d'Amu une folle envie de m'aider qu'elle ne pouvait apparemment pas mettre à jour. Elle ne pouvait pas me soulever pour m'emmener désinfecter mes blessures qui malgré mon bain prolongé étaient pleines de boue et d'herbe. Je plongeais dans toutes la force de mes bras. 1 mètres. 2 mètres. 3mètres... J'avançais petit à petit en rampant. Je m'arrêtais à quelques mètres du bord. Or de question de refaire un bain forcé !

Sayumi...Elle a quelque chose a cacher , Je veux l'aider a se reprendre en main ! Je suis décidée et sure de moi!
*Je commence a lui mettre un petit peu d'eau sur ses blessures qui doivent énormément infecter,même n'étant pas docteurs, je suis sure que sa va s'arranger un peu*
Elle retient des petits cris on dirait...Sa doit être le fait de désinfecter qui fait très mal !
Sa...Sa va ? Tu n'as pas trop mal ?dis-je un peu inquiétée de peut-être lui faire passer des souffrance !
Il faut encore que je lui trouve quelque chose a manger car elle n'est toujours pas assez forte pour se déplacer ! Elle pourrais faire un malaise ! La panique que se serait !
*Se calme et essaie de ne plus parler de malheurs.Aperçoit un pommiers ! Je vais en cueillir 3.*
Tiens prends en 2 ! Je vais en prendre 1,si tu en veux encore surtout hésite pas, le pommiers n'est qu'a 30 mètres de nousLui dis-je en me calmant.